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Fétichisme des couches et actualités pour adultes

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Santé
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Pour tout ce qui touche à votre santé, les complications, ce qu'il vaut mieux éviter de faire avec ses couches, l'incontinence...
Combien de temps peut-on garder une couche mouillée ou sale ?

- Une couche mouillée : Si elle est suffisamment absorbante, vous pouvez porter une couche mouillée pendant toute une journée, ou une nuit et éventuellement la matinée suivante. N'hésitez pas à la renforcer avec des inserts traversables si les fuites sont trop fréquentes.

Il faut savoir que les fuites sont plus irritantes que l'urine absorbée par la couche et mise à distance de la peau par les absorbants qu'elle contient. Ce n'est pas le cas avec les couches en tissu, où l'humidité reste davantage en contact avec la peau. Au départ l'urine est stérile, mais une fois émise elle constitue ensuite un assez bon milieu de culture pour les microbes.

Dans l'absolu, il faut changer une couche mouillée toutes les 6 heures et faire une toilette entre chaque change. Pour un adulte, cela veut dire prendre une douche avec savon (ou mieux pain dermatologique), suivi d'un rinçage et du séchage soigneux de la peau.

- Une couche sale (avec matières fécales) : Le délai doit être beaucoup plus court que pour une couche mouillée, il ne faut pas la porter plus de 2 ou 3 heures maximum. Le nettoyage doit être encore plus soigneux, notamment  dans les plis de la peau et la région fessière. Les matières fécales contiennent naturellement des millions de germes microbiens.

Si vous ne tenez pas compte de ces consignes, vous serez confronté un jour ou l'autre à l'apparition de boutons sur la peau, ou pire encore de rougeurs qui vont démanger et surtout brûler ("diaper rash"), voire s'accompagner de plaies et d'érosions de la peau. De plus, dans le cas de couche sale il y a un risque d'infection vaginale important chez les femmes et d'infection urinaire pour les deux sexes (un peu moins chez les hommes).



Qu'est-ce qu'un catheter ou une sonde et comment les utiliser ?

Il y a deux sortes de "cathéters" : les sondes vésicales et les cathéters trans-cutanés. Dans les deux cas, leur pose et leur utilisation reste un geste médical, devant s'accompagner d'une asepsie rigoureuse, c'est à dire d'une méthode digne d'un chirurgien devant respecter les principes de non-contamination par les microbes. En principe leur usage est réservé aux médecins ou au corps médical, mais il est vrai qu'il en existe en vente libre, souvent à des prix plus élevés du fait des circuits de distribution non médicaux et ne donnant pas toutes les garanties de sécurité nécessaires.

Ce sont des techniques DANGEREUSES qui sont vivement déconseillées à moins d'être assisté par un professionel. Elles nécessitent par ailleurs une certaine adresse et une certaine pratique pour parvenir à les poser à quelqu'un et encore plus à soi-même. La mise en place est par ailleurs souvent DOULOUREUSE. Aucun conseil de pose ne sera donc donné ici, voici cependant les descriptions des les deux types d'appareillage et les risques liés à leur utilisation :

- Les sondes : elles sont en caoutchouc ou en silicone. Le caoutchouc est allergisant, d'où la commercialisation à présent des sondes en silicone. Certaines sont à usage unique et lubrifiées, d'autres sont réutilisables et doivent avant réemploi être stérilisées après mise sous pack, comme les instruments des salles d'opération, ce qui implique de disposer des emballages adaptés (une face plastique et une face papier renforcé) et d'une machine à souder les packs. Ces sondes réutilisables doivent être lubrifiées avant mise en place (jamais avec un corps gras ou de la vaseline). Pour les mettre en place, il faut faire un lavage chirurgical des mains (savon spécial, eau stérile, brosse stérile) et mettre aussi des gants stériles, désinfecter le pénis ou la vulve comme avant une opération. Quand on met la sonde en place, pour éviter qu'elle ne se retire toute seule, il y a un petit ballon qui l'entoure. Ce ballonnet est relié à une deuxième petite tubulure qui court le long de la sonde proprement dite et par laquelle on va insuffler de l'air pour gonfler le ballonnet dans la vessie, ce qui va bloquer la sonde et empêcher qu'elle redescende par l'urètre. On ferme ensuite cette petite tubulure avec un bouchon pour que le ballonnet reste gonflé. Si le ballonnet n'est pas en place dans la vessie, on risque de le gonfler dans l'urètre, et là bonjour les dégâts ! Les sondes sont reliées à un sac en plastique qu'il faut vider régulièrement et changer tout aussi régulièrement. Si le sondage est fait de manière parfaite, il ne présente pas un risque infectieux majeur. En revanche, les sondages répétés et le sondage permanent dit "sonde à demeure" présentent des risques majeurs : lésions des sphincters, de la vessie et infections qui peuvent se transmettre au rein. Le sondage est plus facile chez la femme, car l'urètre est très court. En revanche chez l'homme il est plus difficile techniquement, du fait du trajet de l'urètre dans la verge et ensuite dans la prostate.

Voila toutes les raisons pour lesquelles il est fortement déconseillé d'essayer. Si en plus vous ne connaissez pas la technique, vous risquez d'en garder un douloureux souvenir.

- Les cathéters trans-cutanés : ils sont à usage unique. Il faut piquer la peau du ventre avec l'aiguille reliée au cathéter pour le mettre en place dans la vessie. Dans ce cas, le tuyau d'évacuation passe à travers votre paroi abdominale.  Il faut d'abord bien viser puis mettre en place le cathéter, une fois l'aiguille en position dans la vessie. Là aussi on relie le cathéter à un sac. Là aussi, les risques infectieux sont grands. Il y a bien entendu là encore bien des risques à se faire cela soi-même.

Alors soyez sages, fantasmez là-dessus, mais de grâce ne passez pas à l'acte. Si vous ratez votre expérience, vous irez en plus expliquer l'origine de vos lésions au médecin après.




Existe-t-il des médicaments pour devenir incontinent ?

Pour répondre à cette question, une recherche très approfondie a été effectuée dans une base de données sur les médicaments.

Pour commencer, il n'existe aucun médicament destiné à cet usage. Par définition un médicament est destiné à soigner, pas à rendre malade ! L'incontinence n'est pas médicalement considérée comme un effet bénéfique d'un produit. Tous les médicaments qui risqueraient nettement d'entraîner une incontinence n'ont donc jamais été fabriqués ou leur expérimentation a été arrêtée (sauf si le bénéfice pour l'affection en question est vraiment majeur, voir un peu plus bas pour la Clozapine).

Il existe cependant des médicaments (pas plus de 30 en tout) qui présentent un faible risque d'engendrer une incontinence ou une énurésie, qui figurent dans les "effets secondaires". Cela signifie que quelques cas mondiaux ont déjà été décrits, mais que vous avez sans doute autant de "chance" d'avoir l'effet secondaire recherché que de gagner au loto.

En revanche, il est dangereux de prendre un médicament pour une maladie que l'on n'a pas, car les bénéfices attendus peuvent se transformer en graves ennuis. Par exemple, si vous prenez un médicament contre le diabète et que vous n'êtes pas diabétique, vous pouvez tout simplement vous retrouver dans le coma ! Voici cependant quelques informations utiles :

- Les diurétiques (le plus anodin étant l'infusion de queues de cerises) : Ils font faire davantage pipi, mais pas de façon involontaire. Ils n'entraînent donc ni incontinence, ni énurésie.

- Les somnifères : Ils font dormir, mais pas pour autant faire pipi au lit. Si vous associez somnifères et diurétiques, vous allez simplement vous réveiller tard avec très mal au ventre.

- La Clozapine ou Meponex : C'est un médicament utilisé dans le traitement de la schizophrénie et de formes très graves de maladie de Parkinson. Vu ses indications, vous avez déjà une idée de son caractère agressif pour l'organisme, ce n'est pas un simple cachet d'aspirine. Ce médicament entraîne une énurésie dans 28% des cas. C'est sans doute le seul qui entraîne autant d'énurésie, mais cela ne fait tout de même pas plus d'un cas sur trois. Il possède aussi beaucoup d'autres inconvénients et effets secondaires. Il est d'ailleurs réservé à l'usage hospitalier. Une note qui figure dans le mode d'emploi de ce médicament donne une idée du risque : "L'instauration du traitement par la clozapine (risque d'apnée, donc d'arrêt respiratoire) ne doit se faire qu'en milieu hospitalier disposant d'un matériel de réanimation".



Que faire en cas d'irritation de la peau ?

Les boutons traduisent une irritation des follicules pileux (folliculite) de la peau. Les rougeurs sont le signe d'un érythème fessier débutant ou d'un eczéma. Celui-ci est plus fréquent dans les plis de l'aine. Vous pouvez aussi avoir des rougeurs et des brûlures sur la verge ou la vulve, au niveau de la muqueuse (partie rosée, muqueuse de la vulve ou du sillon de la verge et du gland), cette inflammation s'appelle vulvite pour la vulve ou balanite pour le gland.

Comment faire pour se passer de tout cela ? Si vous ne mettez des couches que par plaisir et si vous souhaitez que cela reste un plaisir, il faut impérativement ne plus mettre de couches pendant quelques jours dès l'apparition des premiers signes (picotements, démangeaisons, légère brûlure). Cela passe ensuite le plus souvent tout seul.

Si vous ne pouvez vraiment pas vous passer des couches, il faut faire une toilette soigneuse à chaque change. Ne pas utiliser de lait de toilette, mais prendre une douche avec pain dermatologique (pas de savon dans ce cas, qui irrite aussi). Faites un rinçage soigneux et un séchage minutieux de la peau. Pour les bébés qui ont de l'érythème fessier, on recommande de ne pas leur mettre de couche imperméable, ou même de ne pas leur mettre de couche du tout (pas facile à gérer) et on leur enduit les fesses d'éosine. A vous de voir si vous aimez la couleur et les taches sur vos vêtements... Les crèmes protectrices hydrophobes fonctionnent aussi, leur but est d'éviter le contact de l'urine et des selles avec la peau.

Si cela ne se passe pas au bout de 2 ou 3 jours, arrêtez impérativement les couches et continuez les soins en prenant une douche tous les jours. Si cela continue ou s'aggrave, consultez rapidement un médecin. Il est fort probable que les médicaments ou pommades dont vous aurez besoin nécessitent une prescription médicale, donc une ordonnance.

Une astuce pour ne pas dire au médecin d'où cela vient exactement si les lésions sont encore limitées : dites que vous êtes allé à la piscine et vous avez gardé votre maillot de bain mouillé sur vous après. Cela ne fonctionnera évidemment que si votre derrière ne ressemble pas à celui d'un nourrisson tout crevassé...



Peut-on devenir stérile en portant des couches ?

Aucune étude ne l'a prouvé, cette question a été abordée en septembre 2000 dans la revue le "Quotidien du Médecin". Pour résumer, cette étude a été faite chez les bébés. Le port de changes complets chez le bébé pourrait donc avoir un retentissement sur la quantité de spermatozoïdes présents dans le sperme à l'âge adulte. Ce qui ne veut pas dire absence totale de ces spermatozoïdes et donc pas stérilité, mais une éventuelle hypofertilité. Toutefois il y a peut être d'autres facteurs responsables. L'article ne dit rien sur le port des couches chez un adulte. C'est en tout cas suffisant pour essayer de ne pas porter des changes complets 24h/24 et 7 jours/7. Enfin l'article ne précise pas si, quand les bébés mettaient une couche en coton, celle-ci était recouverte ou non d'une culotte en plastique.

"Couches-culottes : trop chaud pour les testicules ?

- Les couches-culottes jetables, qui comportent un enrobage en plastique, contribuent-elles à la baisse de la fertilité masculine, constatée depuis quelques années ? C'est l'hypothèse formulée dans "Archives of Diseases in Childood" par des auteurs allemands, qui ont mis en évidence une différence significative de la température du scrotum chez des jeunes garçons équipés de couches en plastique ou du modèle d'antan, tout-coton. En 1992 était publiée une métaanalyse suggérant que la qualité du sperme serait en diminution depuis une cinquantaine d'années (E. Carlson et coll. "BMJ" 1992 ; 305). La notion a, depuis, été confortée par un certain nombre de travaux supplémentaires et constitue dorénavant une véritable préoccupation. D'autant que, parallèlement, même si le lien entre les deux phénomènes n'est pas établi, une augmentation substantielle de la fréquence des cancers testiculaires a été constatée, en particulier chez les hommes jeunes.

- Sauna, slips serrés : La pollution chimique par des composés estrogènelike fait figure de principal accusé. On s'est toutefois également intéressé aux effets de la température, puisque l'on sait qu'une élévation de la température testiculaire peut conduire à une stérilité réversible. Une simple séance de vingt minutes dans un sauna se traduit ainsi, après quelques jours, par une baisse de la concentration en spermatozoïdes ; concentration qui ne retrouve son niveau normal que dix semaines environ après l'exposition à la chaleur. Des sous-vêtements trop ajustés ont aussi été évoqués. Scruter la mode masculine en la matière n'a toutefois pas conduit à des résultats très clairs. C'est un peu une variante de cette hypothèse qu'ont repris les pédiatres allemands, en se penchant sur la mode premier âge. Quarante-huit jeunes garçons, âgés de 0 à 55 mois et répartis en trois classes d'âge, ont testé pour leurs semblables la couche en plastique contre la couche en coton. Chez chaque enfant, une mesure de la température extérieure du scrotum a été réalisée en continu pendant vingt-quatre heures, à deux reprises, l'enfant portant l'un ou l'autre des dispositifs antifuite. Les résultats montrent manifestement que le plastique tient au chaud, et peut-être trop. La différence moyenne entre températures du scrotum selon la couche portée varie en effet de 0,6 °C à 1,1 °C en fonction de la tranche d'âge considérée. Les températures moyennes les plus élevées sont observées chez les nouveau-nés portant des couches en plastique. A trente reprises, un maximum dépassant 37 °C a été relevé chez les enfants portant des couches en plastique, alors qu'un tel maximum n'a été observé que huit fois lors des sessions tout-coton.

Enfin, en tenant compte des incertitudes de mesure, chez 13 enfants portant des couches en plastique, la température moyenne du scrotum est apparue strictement identique à la température rectale. La conclusion des auteurs est donc que les mécanismes physiologiques qui, normalement, maintiennent la température testiculaire en dessous de la température corporelle sont contrebalancés par le port de couches en plastique et que leur effet apparaît complètement aboli dans 27% des cas (13/48).

- La spermatogenèse : Les écarts thermiques mis en évidence, de l'ordre du degré, sont loin d'être négligeables. Chez l'homme, on considère qu'une élévation de la température testiculaire de 1°C, ou une réduction de 1 à 2°C de l'écart avec la température rectale, entraîne un retentissement significatif sur la spermatogenèse. Évidemment, toute la question est qu'il s'agit ici de jeunes enfants, et que rien ne prouve qu'une élévation de température de 1°C entraîne des dysfonctionnements dans le testicule en développement. Des observations chez l'animal, mettant en relation une cryptorchidie primaire avec une dégénérescence des cellules germinales, vont toutefois dans ce sens. Dans un éditorial associé à l'article, le Pr I. A. Hugues (Cambridge) rappelle, en outre, que les testicules de l'enfant sont le siège d'une activité endocrinienne et que les cellules germinales subissent de nombreuses mitoses durant les périodes fœtale et postnatale, même si les premières méioses n'interviennent qu'à la puberté. Au total, donc, l'hypothèse paraît plausible. Elle n'est d'ailleurs pas exclusive, puisque l'on peut fort bien concevoir qu'un dysfonctionnement précoce, dans la mise en place de la fonction germinale, potentialise ensuite l'effet d'un toxique sur cette même fonction. En définitive, seule l'épidémiologie pourra apporter une preuve formelle de l'hypothèse. Les auteurs suggèrent d'ailleurs une idée intéressante : comparer les populations est-allemande et ouest-allemande, sachant, d'une part, que la couche en plastique a mis du temps avant de franchir le rideau de fer, d'autre part, qu'à l'Est la propreté était un objectif visé à l'âge de 10 mois, solidarité prolétarienne oblige, tandis qu'apparemment les jeunes vessies se répandent encore volontiers jusqu'à 3 ou 4 ans. En attendant, que recommander à la maman inquiète ? (et le papa, donc...). I. A. Hugues suggère qu'au moins, en cas de fièvre, qui majore le risque de surchauffe, il soit recommandé de déshabiller l'enfant et de ne lui faire porter que des couches en coton. C'est néanmoins une demi-mesure : les parents vont devoir choisir leur camp. Vincent BARGOIN C.-J. Partsch et coll. "Arch Dis Chi", 2000 ; 83: 364-368."



Quelle est la différence entre incontinence et énurésie ?

- L'énurésie : c'est une variété très particulière d'incontinence urinaire, communément appellée "pipi au lit", qui est liée à l'immaturité vésicale des enfants. On sait que cela peut se prolonger plus ou moins tard dans la vie. Ce n'est donc pas une maladie et c'est considéré comme normal jusqu'à l'âge de 5 ans. Après, on peut être amené à rechercher si il n'y a pas autre chose pour l'expliquer, ou au moins éliminer une autre cause d'incontinence. Ce pipi au lit, comme son nom l'indique, a la caractéristique d'être nocturne. S'il est aussi diurne, il y a probablement une cause qu'il faut rechercher, notamment un "reflux vésico-urétéral" qui est du au fait que l'urine reflue dans les uretères pendant la miction (les uretères sont les tuyaux qui vont du rein à la vessie), ce qui entraîne un résidu d'urine dans la vessie après avoir uriné, source possible d'infection.

- L'incontinence :
urinaire c'est la perte involontaire des urines, il existe aussi l'incontinence fécale. L'incontinence a de multiples causes qui diffèrent chez l'homme et la femme, et aussi en fonction de l'âge.
- Chez l'homme : l'incontinence est essentiellement liée aux problèmes de prostate, notamment si la prostate a été opérée. Il y a quelques cas d'incontinence par impériosité sans problème de prostate chez l'homme.
- Chez la femme : on distingue l'incontinence dite d'effort (quand la femme court, éternue, soulève un objet) et l'incontinence par impériosité mictionnelle (dite d'urgence, parce qu'on ne peut se retenir). L'incontinence d'effort est due au fait que le sphincter fuit, car il a été fragilisé et au fait que l'urètre est très court chez la femme. L'impériosité mictionnelle est due à une hyperexcitabilité du muscle de la vessie. Les deux causes peuvent être associées et on parle alors d'incontinence mixte (effort impériosité). Les accouchements jouent un rôle non négligeable dans la survenue de l'incontinence d'effort, mais on peut aussi en voir chez les femmes qui n'ont pas accouché, à la ménopause, mais aussi chez des femmes jeunes.
- Dans les deux sexes : on trouve de l'incontinence chez les personnes âgées et les paralysés (d'origine vasculaire, ce sont les gens qui ont fait une attaque ; ou traumatique par fracture de la colonne vertébrale par exemple). Dans tous ces cas les causes sont liées à des désordres neurologiques. Il y a aussi beaucoup d'incontinence chez les personnes ayant des handicaps mentaux ou moteurs.

Il est bon de rappeller qu'il n'existeaucun moyen de devenir incontinent. Les recettes que vous pourrez lire ici ou là peuvent rarement "marcher", surtout pour leurs auteurs, mais cela n'a vraiment rien de systématique, sinon ça se saurait. En plus certaines sont très dangereuses et enlèvent toute spontanéité à la dite incontinence (mettre une sonde dans la vessie, stimulations électriques avec sonde, etc.).



Comment faire croire à son médecin que l'on est incontinent ?

Commencez par lire la question consacrée à la différence entre incontinence et énurésie, vous vous rendrez compte assez vite que si vous êtes un homme vos "chances" sont minimes.

A la rigueur, vous pouvez dire que vous faites pipi au lit. Vous pourrez passer pour un enfant attardé, mais cela semblera très louche. On risque de vous faire des examens médicaux plus ou moins poussés et plus ou moins désagréables, voire douloureux, ou même dangereux si vous n'en avez pas besoin : urographie intraveineuse, urétrocystographie rétrograde (radios avec injections dans les veines ou sonde), épreuves urodynamiques.

Si le médecin pousse suffisamment loin les investigations, il finira assez vite par découvrir que vous simulez. Notamment si vous voulez simuler un reflux en ne vidant pas complètement votre vessie. Si il n'est pas assez compétent, il ne fera peut être pas tous les examens et vous proposera un traitement avec des médicaments, alors que vous n'avez rien. Vous risquez donc d'avoir les inconvénients du traitement et bien entendu aucun avantage. Au final,  vous serez embringué dans des traitements pour vous faire "guérir", ce que vous ne souhaitiez pas.

Si vous souhaitiez juste qu'on reconnaisse votre "handicap" et qu'on vous laisse porter des couches tranquillement, sachez que, pour un médecin, cette solution n'est pas du tout satisfaisante. C'est même la pire des choses, puisqu'il y a des risques pour la peau et que si l'incontinence a une cause, il faut la traiter, car cette cause peut avoir des incidences sur autre chose, comme le fonctionnement des reins ou une infection de la vessie. Parmi les inconvénients des médicaments qu'on vous proposera : on trouve une baisse de la libido, l'impuissance... Etes-vous bien sûr d'avoir voulu aller jusque-là, surtout si votre entourage veut lui aussi votre guérison ? Enfin, on peut même aller jusqu'à vous opérer... pour rien !

Le fait de s'inventer une maladie pour en retirer des bénéfices secondaires est une maladie psychiatrique appelée syndrome de Münchhausen... Franchissez le pas d'aller voir un médecin à vos risques et périls, vous n'y gagnerez rien.

Faites plutôt croire à votre entourage (s'il est crédule) que vous avez vu un médecin et qu'il vous a dit après vous avoir examiné qu'il n'y avait rien d'autre à faire que de mettre des couches. Ou bien que vous n'oserez jamais aller voir un médecin pour ça et que vous préférez encore porter une couche, en prenant un air malheureux cela fonctionnera peut-être...



Qu'est-ce qu'une infection urinaire et comment l'éviter ?
Une infection urinaire se signale par des douleurs en urinant qui ressemblent à une brûlure, des envies très fréquentes d'uriner pour ne faire que quelques gouttes, parfois de la fièvre et des douleurs dans le bas du dos. Quand on fait pipi dans un verre, l'urine est trouble. Si vous pensez avoir une infection urinaire, il faut impérativement consulter un médecin, car il faut mettre en route un traitement antibiotique.

Chez un homme, il faut rechercher la cause de cette infection. Chez les femmes, c'est assez fréquent et bien souvent anodin, c'est la classique cystite due au fait que l'urètre est très court chez la femme et que les germes peuvent donc plus facilement parvenir dans la vessie. Cela dit, chez l'homme le fait de faire pipi dans une couche peut les favoriser, sans qu'il y ait d'autre anomalie, notamment du fait de deux pratiques à éviter :

- Passer 24h/24 et 7jours/7 avec des couches mouillées : on s'expose à ce genre de problème. Il faut impérativement prendre une douche soigneuse entre chaque change et ne pas porter de couches en permanence, c'est également très risqué pour la peau. En principe, gardez vos couches 6 heures au plus ou la nuit. Pour se traiter avant d'aller voir le médecin : ne mettez plus de couches et, dans la journée, allez faire pipi normalement et buvez beaucoup d'eau (2 litres par jour). Cette habitude de boire beaucoup est à garder, cela évitera les récidives.

- Ne pas vider complètement sa vessie lors d'une miction : et par exemple faire quelques gouttes de pipi toutes les demi-heures en gardant le reste pour se faire un petit pipi plus tard. C'est une chose à ne jamais faire, ilne faut jamais faire de pipi incomplet. C'est une cause importante d'infection urinaire, car il reste dans la vessie une urine qui stagne et qui se mélange à de la nouvelle urine émise par les reins. Cette "ancienne" urine est très susceptible de s'infecter. En plus, elle peut remonter dans les uretères et contaminer les reins quand on bloque la miction, puisque le fait d'arrêter de faire pipi fait refluer cette urine du fait de l'augmentation brusque de la pression dans la vessie.

Pourquoi et comment prendre soin de sa peau ?
L'urine est un irritant pour la peau. Elle provoque rapidement des lésions qui atteignent les tissus sous-jacents et qui peuvent notamment se traduire par des rougeurs, des éruptions cutanées ou des ulcérations. Ces ulcérations, appelées "escarres" de pression ou de point de contact, sont beaucoup, beaucoup plus faciles à prévenir qu'à guérir.

Si vous remarquez des rougeurs ou une ulcération de la peau, contactez immédiatement un médecin. Une fois installée, l'escarre peut produire une sécrétion susceptible de contenir du pus, dégager une odeur nauséabonde et, éventuellement, prendre une couleur noirâtre indiquant une grave infection ou une mort tissulaire. Les escarres peuvent rapidement s'aggraver et atteindre les muscles, les tendons et l'os. Dans le pire des cas, il faudra faire appel à la chirurgie pour nettoyer la zone infectée. La guérison de l'escarre et la formation de nouveaux tissus pourront prendre des mois.

Pour lutter contre les problèmes cutanés liés à l'incontinence, suivez ces recommandations :

- Examinez la peau tous les jours : en cherchant des signes d'irritation cutanée. Si la peau semble rosie, rouge vif, échauffée, irritée ou abîmée, contactez votre médecin. Bien souvent lorsque les choses sont prises à temps, le traitement est simple et efficace. Chez la femme, une infection vaginale peut engendrer des sécrétions provoquant une irritation.

- Aidez la peau à sécher le plus rapidement possible : changez les produits absorbants dès qu'ils sont mouillés. Chaque fois que vous effectuez un change, nettoyez la peau avec un savon doux hypoallergénique et rincez à l'eau chaude. Vous pouvez également utiliser une solution périnéale sans rinçage. Ces solutions sont pratiques et permettent de gagner du temps. Elles permettent de nettoyer l'urine sans causer de désagrément. En outre, elles sont moins agressives pour la peau qu'un savon traditionnel.

- Après rinçage : laissez sécher à l'air libre et tapotez doucement la peau avec un chiffon sec. Appliquez une fine couche d'une pommade empêchant la formation de poches d'humidité. Votre médecin ou pharmacien pourra vous recommander une pommade efficace. Evitez le talc, qui retient l'humidité dans les plis cutanés.

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